L’économie de Koohnê, chef-lieu de la province Nord, repose sur le nickel, les produits de la mer et le tourisme. En tant que capitale administrative provinciale, Koohnê abrite la majeure partie des effectifs administratifs situés hors de Nouméa.
L’économie de Koohnê, chef-lieu de la province Nord, repose sur le nickel, les produits de la mer et le tourisme. En tant que capitale administrative provinciale, Koohnê abrite la majeure partie des effectifs administratifs situés hors de Nouméa.
Plus d’infos
www.isee.nc
Depuis 2000, Koohnê vit un développement économique inédit, impulsé par la construction d’une usine métallurgique de traitement de nickel exploitée aujourd’hui par l’entreprise calédoniennes à 51 %, Koniambo Nickel SAS. L’usine est implantée dans la commune voisine de Vook (Voh).
Koohnê est aussi située à proximité du centre minier de Népoui, exploité par la Société Le Nickel-SLN.
Cette activité minière explique l’installation d’une population active à Koohnê et son très bon niveau d’équipement. L’afflux de population, durant la dernière décennie, y a entrainé le développement du commerce. Koohnê est désormais en brousse le principal lieu d’approvisionnement alimentaire et de produits de la vie quotidienne.
Koohnê compte une ferme aquacole, un centre piscicole et une usine de conditionnement de produits de la mer que les exploitants de la côte Ouest alimentent. La crevette calédonienne, qui s’est imposée sur les marchés européens, asiatiques et américains, grâce à sa qualité remarquable, y est en partie produite.
Dans le secteur agricole, la production marchande (issue d’une agriculture intensive et d’un élevage bovin extensif) côtoie à Koohnê la culture vivrière (tubercules : taro et igname principalement) dont le poids économique, quoique non monétisé, est avéré. D’autres filières prospèrent : les fruits, les légumes et l’horticulture.
L’artisanat, qui occupe une place importante dans le mode de vie des Kanak, est bien représenté à Koohnê.
La commune accueille enfin des touristes : comme la province Nord, elle privilégie l’écotourisme et la découverte respectueuse d’un environnement resté presque vierge.